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Ville D' El Hajeb
El-Hajeb aurait tiré son nom actuel, à deux niveaux :
- Historiquement, cette Province constituait une enclave protectrice à la capitale Ismaïlite.
- Géographiquement, le relief montagneux d'El Hajeb, sculpté par les effets de l'érosion, a toujours constitué des "sourcils" naturels (Hajebs) pour les deux principales sources "Ain Madani" et "Ain Khadem".
La population de la Province et constituée principalement par les tribus : Bni Mtir, à raison de 75 %, et Guerouane sud, à raison de 25 %, les noms de ces deux tribus auraient trouvé ses références dans la bataille de "Ain Maârouf " menée à l'encontre de l'occupation française.
Dans le cadre des projets programmés du FSDR (institué à la suite du discours de Feu Sa Majesté Hassan II à Erfoud en 1974 la ville d'El Hajeb non encore érigé en Province a bénéficier d'un projet financés par la banque Mondiale visant à développer l'agriculture en bour dans le plateau d'El Hajeb.
Mais c'est à partir de 1991 que le cercle d'EL Hajeb érigé en Province a commencé par bénéficier des premières infrastructures de bas
Histoire d'El Hajeb
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Le personnage de Mouha ou Hammou ne peut être traité en dehors du
contexte historique du XIXe siècle et du XXe siècle et le rôle des puissances coloniales (espagnol,
portugaise, britannique, française, du Reich, italienne....), qui ont fait du Maroc un lieu de règlement de leurs comptes. À titre d'exemple, le 31 mars 1905, lors de la crise marocaine, Guillaume II soutint le Maroc contre la France à Tanger, en 1906.

16 janvier au 7 avril : La conférence internationale d'Algésiras sur le Maroc est un succès pour la France et démontre l'isolement diplomatique de l'Allemagne. Selon les déclarations du général Ditte, qui imposa alors à Paris une décision audacieuse : « Je donnerai tout ce que l'on me demandera et je garderai ici tout le Maroc conquis (...) comme un réservoir où je puiserai pour alimenter sans cesse nos forces en Europe (...) »

Mouha ou Hammou issu d'une famille envoyée par le sultan de la dynastie alaouite Moulay Slimane en 1791, parmi les 4215 soldats pour soumettre les tribus d'Ichkirne Elkbab et d'Ait Soukhmane(Aghbalou) influencés par l'idéologie maraboutique de Sidi Ali Amhaouche, secte hostile à l'autorité du Makhzen (de tendance wahhabiste salafiste). Ses tribus ont un mauvais passé avec le sultan Moulay Slimane connu pour sa fermeté contre les zaouia, dans le cadre des réformes qu'il veut instaurer au Maroc. Les tribus berbères voyaient dans ces réformes une menace qui pourrait mettre en péril leur existence, la riposte des tribus berbères aboutira à la défaite des troupes du Makhzen en 1818 au Moyen Atlas.

Son nom Mohammed dit Mouha ou Hammou (parfois aussi "Zayani" ou "Ousaid") ben Akka ben Ahmed surnommé "Amahzoune ben Moussa", il fut nommé Caïd sur les Zayanes (Khénifra) par le sultan Moulay Hassan I en 1877.

Selon le bibliographe Ahmed Al Mansouri, dans son manuscrit : (كباء العنبر من عظماء زيان وأطلس البربر) qui le décrit comme grand leader charismatique, militaire et politique, il avait été obstacle pour la mainmise coloniale sur le haut et le moyen Atlas, malgré divers promesses prodigieuses proposées, le chef militaire de la région de Meknès Henris avait envoyé le caïd Driss Ourahou Lamtiri d'Elhajeb en tant qu'émissaire pour gagner l'estime de Mouha ou Hammou, déjà Lyautey avait échoué de le convaincre à se soumettre par l'intermédiaire des personnalités influentes au sein du Makhzen en particulier le premier ministre Driss El Boukili et le Pacha de Boujaad Hadj Driss Cherkaoui. Mouha ou Hammou refusa tout compromis et choisit de continuer la lutte armée, contraint de quitter la Kasbah (aujourd'hui défigurée) de Khénifra et d'Adekhssal pour se réfugier dans les montagnes où il mena des opérations de guérilla sporadiques d'usures sans impact militaire sur les légionnaires de Charles Mangin, jusqu'à sa mort le 27 mars 1921 (surnommé Amahzoune en raison de ses cheveux longs qu'il portait).

Mouha ou Hammou succéda ses prédécesseurs pour continuer sa domination sur la tribu des Zayanes au XIXe siècle, en tant que représentant du sultan Moulay Hassan I, dans le but de pacifier les tribus berbères et de consolider la foi islamique, seul leitmotiv qui peut motiver les berbères, en vue de faire obstacle aux menaces de christianisation des berbères par le biais d'espions (service des affaires indigènes) et d'orientalistes toute discipline confondue, expéditeurs exemple à citer le père Charles de Foucauld (1858-1916) connu pour ses travaux d'une utilité extrême, qui serviront de base pour la conquête du Maroc (durant 12 mois Charles de Foucauld parcourt le Maroc sous l'habit d'un voyageur juif, muni d'un cahier et d'un crayon. En 1885, il est en pleine rédaction du fameux livre "La reconnaissance au Maroc", source considérable d'informations géographiques et ethnologiques où il décrit notamment les Zayanes et d'autres tribus, qui lui vaudra la médaille d'or de la Société de géographie de Paris).

Même des peintres comme Ankarcrona Henrik August. Ce peintre fut auparavant colonel dans l’armée suédoise puis entra au service de la France et fit la campagne du Maroc en 1859. L’année suivante, il servit l’armée espagnole. Toutes ces travaux marqueront la phase préparant la colonisation du Maroc au XIXe siècle. Profitant de la faiblesse de l'autorité du Makhzen des sultans Moulay Abdelaziz (1878-1943), et Moulay Hafid (1873-1937), et celle du climat politico-social qui y régnait (Siba), la France commença à exécuter le scénario colonialiste de René de Ségonzac et du général Bugeaud en bafouant toutes les clauses du traité de 1845 signés avec le Makhzen (selon les notes confidentielles du 18/12/1898).

En 1883, à l'âge de 20 ans, Mouha ou Hammou remplaça son frère à la tête des tribus Zayanes, il s'est imposé en tant que chef guerrier incontestable en 1905, sa popularité ne cesse de s'affirmer en dehors de Khénifra, est sera nommé caïd par le Sultan Alaouite Moulay Hassan I en 1886. Sa renommée a eu un écho dans toute la région Meknes, de la Chaouia, et de Tadla.

Figure légendaire et énigmatique de l'histoire de Khénifra et du Maroc, Mouha ou Hammou se sent humilié par le traité d'Algesiras (1906) reconnaissant aux français le droit d'intervenir au Maroc, dans le cadre du programme dit: "la pacification du pays" (œuvre du Maréchal Lyautey). Après l'occupation d'Oujda et de Casablanca en (1907). Mouha Ou Hammou Zayani engage les zayanes d'intervenir au côté des Chaouias dans la bataille de Mediouna en (1908).

Le contingent des Zayanes intervient avec l'aide de Mohand N'hamoucha, caïd des Beni M'tir à Fès contre le mouvement français en (1911) sous le commandement du général Moinier[1]. Après la signature du protectorat, Mouha Ou Hammou continue sa lutte sans répit, après la mort suspecte du sultan Moulay Hassan I, il organise des interventions en dehors de la tutelle du Makhzen, qui selon lui, s'agit d'un jeu politique orchestré par le puissant chambellan Ahmed dit: "Bahmad" (1841-1900), qui cachera la mort de Moulay Hassan I(1894) et organisa la Beyaâ sans le consentement des oulémas de Fès, pour éviter toute confrontation avec ses opposants, il quitta Fès pour Marrakech et dirigea le pays avec tyrannie jusqu'à sa mort en 1900, le sultan Moulay Abdelaziz se trouva face à un pays en ruine se qui rendra sa tâche de gouverner très délicate dans un milieu politique confiné, il perd alors sa popularité, l'image du sultan se ternit surtout après la ratification du traité d'Algésiras. Plusieurs foyers insurrectionnels éclatèrent dans le pays, suite à des réformes fiscales suggérées par ses conseillés notamment celles du fameux britannique Harry Aubrey de MacLean (1848-1920)[2] qui en 1877, s'installa au Maroc au service du sultan Moulay Hassan I en tant qu'instructeur dans l'armée du Makhzen, sa carrière militaire lui a valu la confiance du Sultan et de son successeur, il proposa au sultan d'instituer l'impôt sur les biens agricoles "le Tartib".

La situation socio-politique se dégrade en faveur de la France.Mouha ou Hammou opta pour la rébellion et participa activement au coté des rébellions aux confins de Khénifra, mais toutes ses interventions n'ont pas été fructueuses, il s'est avéré que certaines Zaouias ont portés leur soutient discret au colonisateur, ce qui explique la défaite de Mouha ou Hammou, suite aux soumissions de certaines tribus. Son projet anti-colonialiste s'est volatilisé, malgré son fiasco lors de la campagne du Maroc, Mouha ou Hammou Zayani reste une figure symbolique de l'esprit combatif héréditaire des tribus berbères, couplée avec l'influence islamiste fervente de son compagnon de combat Fqih Mohammed Belarbi Alaoui qui quitta la ville de Fès après la soumission de l'élite intellectuelle Fassi issue des courants maraboutiques favorables à la France, la fidélité à ses principes religieux et son patriotisme authentique l'engagea au Moyen Atlas au côté de Mouha ou Hammou Zayani.

Après la défaite des Zayanes, Mohammed belarbi rejoigna Abdelkrim El Khattabi au Rif pour continuer sa lutte contre les espagnoles.

Les interventions de Mouha ou Hammou :

En Chaouia (1908)
contre le colonel Mangin (surnommé le boucher) à Oued Zem (1913)
contre le commandant Aubert à Tadla (1913)
contre Duverdier (13 novembre 1914)
Ces batailles se déroulèrent avant la prise de Khénifra en (1914) par Berger, qui sera marquée par la bataille d'Elhri le 13 novembre 1914 où la colonne française (1273 militaires) sous le commandement de l'officier Laverdure, subit une large défaite. Cette bataille précéda l'intervention féroce des colons français, ce fut une surprise inattendue pour Mouha Ou Hammou, la revanche contre l'assaillant ne tardera pas à prendre effet et riposter immédiatement avec l'aide des berbères confédérés. Des milliers de cavaliers faiblement armés s'opposèrent farouchement malgré l'avantage technologique des légionnaires : déploiement de canons, de fusils mitrailleurs. La défaite des envahisseurs était au rendez-vous, selon la littérature française plus de 600 morts.

Du côté des amazighs on ignore le nombre des mort, selon des témoins il y avait une dizaine de morts dans chaque tribu. La participation massive des confédérations Amazighes unies autour d'un seul leader en la personne de Mouha ou hammou se réalise pour la première fois. On notera que les services secrets du Reich Prussien de Guillaume II sont présents aux côtés des marocains, avec la bénédiction du sultan; rivalité coloniale oblige (La crise franco-allemande pour la domination du Maroc), ils opéraient à partir de Tanger, qui représentait à cette époque un centre important pour les espions.
Malgré cette résistance Khénifra sera définitivement sous les bottes du colonialiste déguisé en pacificateur. L'intrigue française prend effet : par la division des Zayanis, d'une part les anti-colonialistes, qui seront contraints de quitter les territoires conquis, les terre des insoumis seront spoliées au profit des caïds, d'autre part les pro-colonialistes au sein même de la famille de Mouha ou Hammou, son fils Hassan est nommé Pacha sur les Zayanes après sa soumission au général Poeymirau le 2 juin 1920, il devient ainsi grand propriétaire terrien (50.000 hectares de terre appartenant à la jemaa) ce qui aboutira au déséquilibre de la structure sociale des tribus Amazighes attachés profondément à leurs terres qui détermine leurs espace vital pour leurs troupeaux et l'essence de leur existence étant donné que les tribus sont des nomades à la recherche des pâturages qui par principe appartiennent à la collectivité (terre Jemaa), ce système de pastoralisme renforce les liens entre les membres de la tribu. On assiste à l'effritement d'un système social.

Malgré l'attitude modéré du résident Lyautey envers les populations rurales, il ne veut pas répéter ce qui à été produit en Algérie, contrairement à ses prédécesseurs comme le résident, général Théodore Steeg qui adopta une politique en faveur des colons. Voyant leurs terres exploiter par les colons dont le nombre ne cesse de s'accroître, les Amazighs continuent le combat à Tazagzaout (Tazizawt), dernier bastion de la rébellion berbère (1932).

source :wikipedia
Mouha ou Hammou Zayani
personnage historique
Au bord de l'Atlas, à la limite du désert, je ne pensais pas trouver comme en Anjou ... des peupliers. C'est d'ailleurs le café des peupliers qui deviendra notre QG pour nous désaltérer pendant ce mois.

Nous vivons donc presque trois semaines d'oisiveté (nous avons un peu honte par rapport aux nouvelles qui nous arrivent sporadiquement de France). Le 10 Août, la nouvelle tombe : le départ est annoncé pour le 11, c'est la démobilisation.
23 juillet départ de Brion et Raffin pour une autre compagnie ?

25 paye de la 4° compagnie (pas de quoi faire la fête...)

29 L'Évènement : La première lettre de France arrive, elle est pour un copain de Basse Goulaine de Loire Atlantique. L'été est si "pourri" que le blé germe dans les "quignons" (tas de blé en bouts de champs) . Nous reprenons espoir pour tous les nôtres à partir de ce moment.

J'écris une lettrre à ma femme et une autre à mon copain Brèche parti sur Agadir.

Peu de temps après, nous apprenons par les officiers que nous allons être démobilisés conformément aux accords : les allemands ayant demandé que les soldats et matelots en service rentrent dans leurs foyers , "la marine devant être démilitarisée".
Du 21 Juillet au 11 Août :

Quelques jours de grande incertitude avant que les ordres consécutifs à l'Armistice nous soient transmis.
Du 15 au 21 Juillet :

Dans un premier temps, nous ne savons pas si nous allons reprendre le combat, attendre les forces alliées (qui sont nos alliés ...?) , revenir en France ... La vie au camp s'organise donc, la nourriture est correcte et suffisante, la sieste obligatoire. En effet, les nuits sont très fraîches pour ne pas dire froides (vers 4 heures du matin, les couvertures sont nécessaires) mais les journées sont extrêmement chaudes dès 8heures du matin. Nous bassinons le sable au milieu des baraquements, à l'aide de bidons d'eau, pour donner un peu de fraîcheur.
Dimanche 14 Juillet :

On nous réveille à 5 h30 , nous sommes un peu transis par la fraîcheur du matin. Nous partons pour Bab Tisra (sol indigène), Oued Ramane (plantations et cygognes) , Sidi Embareck, Aïm Kerma, Moulay Idriss, Arezira, et nous arrivons enfin à Meknès à 8 h30. La gare est pavoisée de drapeaux français pour la fête nationale française. Ce sont, comme en France des dames de la Croix Rouge qui nous accueillent pour le café comme tout au long du voyage pour les autres ravitaillements. Puis, des "cars nous prennent" à la gare pour nous conduire à El Hajeb, dans un camp de la Légion Étrangère. L'après-midi, à l'aubette, nous prenons possession de nos baraquements (pour moi c'est le numéro 13) et de nos couchages puis on nous donne la permission de sortir en ville d'El Hadjeb. Là, une fusion de population militaire française, berbère et locale et un mélange de moyens de locomotion nous surprennent (ânes, dromadaires, voitures plus ou moins anciennes...), c'est très curieux.
ou départ pour un ou des pays inconnus
IV - 1940 De l'Angleterre au Maroc
Témoignage
La conûête de El Hajeb a eue lieu en 1911 après l'intrevention des troupes françaises à Fès, à l'appel de Moulay Hafid contre "les mécréants Berbères" qui voulaient le chasser du pouvor qu'il voulait vendre aux Roumis !. Maurice Le Glay, si célèbre, par ses romans, fût le premier officer français de El Hajeb avant le traîté de Protectorat. ! Ses romans sont ses souvenirs, avec une pincée "exotiques" et "exagérée" de ses opérations à Sefrou d'abord et El Hajeb ensuite en compagnie du Pacha de Fès, Beghdadi, bien avant le traîté de 1912. Témoignage pour l'histoire. Anonyme n Imazighen.
La conûête de El Hajeb
Aperçu historique
El Hajeb
Dans les années 60 et 70, de nombreux habitants ont émigré vers l'Europe — en France surtout, mais également en Italie ou en Espagne, et, dans une moindre mesure, en Suisse, en Allemagne, en Hollande...
En ce qui concerne la France, on peut noter qu'une forte proportion d'émigrants d'El Hajeb ou de sa province s'est installée à Nîmes ou dans ses environs, ce qui a permis de nouer des liens très forts — quoique non officiels — entre les deux villes.
Émigration
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